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    Étude de la mĂ©moire Ă©conomique d'entrepreneurs des PremiĂšres nations du sud du QuĂ©bec

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    Mémoire numérisé par la Direction des bibliothÚques de l'Université de Montréal

    Main conclusions and perspectives from the collective scientific assessment of the effects of plant protection products on biodiversity and ecosystem services along the land–sea continuum in France and French overseas territories

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    International audiencePreservation of biodiversity and ecosystem services is critical for sustainable development and human well-being. However, an unprecedented erosion of biodiversity is observed and the use of plant protection products (PPP) has been identified as one of its main causes. In this context, at the request of the French Ministries responsible for the Environment, for Agriculture and for Research, a panel of 46 scientific experts ran a nearly 2-year-long (2020-2022) collective scientific assessment (CSA) of international scientific knowledge relating to the impacts of PPP on biodiversity and ecosystem services. The scope of this CSA covered the terrestrial, atmospheric, freshwater, and marine environments (with the exception of groundwater) in their continuity from the site of PPP application to the ocean, in France and French overseas territories, based on international knowledge produced on or transposable to this type of context (climate, PPP used, biodiversity present, etc.). Here, we provide a brief summary of the CSA's main conclusions, which were drawn from about 4500 international publications. Our analysis finds that PPP contaminate all environmental matrices, including biota, and cause direct and indirect ecotoxicological effects that unequivocally contribute to the decline of certain biological groups and alter certain ecosystem functions and services. Levers for action to limit PPP-driven pollution and effects on environmental compartments include local measures from plot to landscape scales and regulatory improvements. However, there are still significant gaps in knowledge regarding environmental contamination by PPPs and its effect on biodiversity and ecosystem functions and services. Perspectives and research needs are proposed to address these gaps

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. SynthĂšse de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques.Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques SynthĂšse de l'expertise scientifique collective-Mai 2022 Direction de l'expertise scientifique collective, de la prospective et des Ă©tudes (DEPE

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. SynthĂšse de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques.Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques SynthĂšse de l'expertise scientifique collective-Mai 2022 Direction de l'expertise scientifique collective, de la prospective et des Ă©tudes (DEPE

    The impacts of plant protection products on biodiversity and ecosystem services

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    Chaque annĂ©e, entre 55000 et 70000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sontvendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-meret sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques(IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences duchangement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante dela diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.). C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. Le prĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021. Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous lesproduits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretiendes JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle etfonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence desrisques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques. (https://www.inrae.fr/sites/default/files/pdf/ExpertiseCollectivePestiEcotox_R%C3%A9sum%C3%A9.pdf

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. SynthĂšse de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques.Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques SynthĂšse de l'expertise scientifique collective-Mai 2022 Direction de l'expertise scientifique collective, de la prospective et des Ă©tudes (DEPE

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. SynthĂšse de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques.Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques SynthĂšse de l'expertise scientifique collective-Mai 2022 Direction de l'expertise scientifique collective, de la prospective et des Ă©tudes (DEPE

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. SynthĂšse de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques.Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques SynthĂšse de l'expertise scientifique collective-Mai 2022 Direction de l'expertise scientifique collective, de la prospective et des Ă©tudes (DEPE

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. Rapport de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques

    Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. Rapport de l’expertise scientifique collective

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    Chaque annĂ©e, entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques, incluant celles utilisables en agriculture biologique et de biocontrĂŽle, sont vendues sur le territoire français mĂ©tropolitain et d’outre-mer et sont utilisĂ©es pour la protection des cultures ou l’entretien des jardins, espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s et infrastructures (JEVI). Dans le mĂȘme temps, le rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversitĂ© et des services Ă©cosystĂ©miques Ă©tabli en 2019 par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques (IPBES) dresse le bilan alarmant d’une Ă©rosion sans prĂ©cĂ©dent de la biodiversitĂ©. La pollution chimique gĂ©nĂ©rĂ©e par les activitĂ©s humaines, incluant les produits phytopharmaceutiques (PPP), est identifiĂ©e parmi les causes de cette Ă©rosion. Cette pollution s’ajoute Ă  d’autres pressions, comme les destructions d’habitats causĂ©es par l’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles et sylvicoles, et les consĂ©quences du changement climatique. Face Ă  ce constat, la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de mise sur le marchĂ© des PPP vise un degrĂ© Ă©levĂ© de protection, avec en particulier pour principe d’éviter tout effet inacceptable sur l’environnement. Toutefois, elle ne parvient pas complĂštement Ă  atteindre cet objectif, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante de la diversitĂ© des interactions telles qu’elles se produisent dans l’environnement (entre substances, entre organismes, avec une variĂ©tĂ© de facteurs physico-chimiques, etc.).C’est dans ce contexte que les ministres chargĂ©s de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche ont sollicitĂ© INRAE et l’Ifremer pour rĂ©aliser un Ă©tat des lieux des connaissances scientifiques relatives aux impacts des PPP sur la biodiversitĂ© et les services Ă©cosystĂ©miques. La prĂ©cĂ©dente expertise scientifique collective (ESCo) portant sur Pesticides, agriculture et environnement avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2005. LeprĂ©sent exercice consiste Ă  en actualiser les rĂ©sultats, en les Ă©largissant Ă  l’ensemble du continuum terre-mer et en incluant les usages de PPP relevant des zones non agricoles (JEVI). A la diffĂ©rence de celle de 2005, cette ESCo est positionnĂ©e en aval de l’utilisation des PPP, pour traiter du devenir et des impacts de ces substances une fois introduites dans l’environnement. Elle ne traite pas des pratiques ou systĂšmes agricoles permettant de rĂ©duire les utilisations de PPP, ni des stratĂ©gies prĂ©ventives de rĂ©gulation des bioagresseurs. Ces thĂ©matiques font l’objet d’autres travaux en cours, notamment une autre ESCo conduite par INRAE sur la gestion des couverts vĂ©gĂ©taux pour la rĂ©gulation naturelle des bioagresseurs dont les rĂ©sultats sont attendus Ă  l’automne 2022. Ces deux exercices s’inscrivent dans le cadre du Plan Ecophyto II+, en complĂ©ment de l’expertise Pesticides et santĂ© humaine publiĂ©e par l’Inserm en 2021.Le pĂ©rimĂštre de la prĂ©sente ESCo couvre les diffĂ©rents milieux (terrestre, atmosphĂ©rique, aquatiques continental et marin, Ă  l’exception des eaux souterraines) dans leur continuitĂ©, du lieu d’application jusqu’à l’ocĂ©an, en France mĂ©tropolitaine et d’outre-mer, Ă  partir de connaissances produites ou transposables dans ce type de contexte (climat, PPP utilisĂ©s, biodiversitĂ© prĂ©sente, etc.). Il intĂšgre tous les produits destinĂ©s Ă  la protection des cultures ou Ă  l’entretien des JEVI, qu’il s’agisse de PPP conventionnels ou de produits ou agents de biocontrĂŽle, dĂšs lors qu’ils sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement du fait d’une utilisation actuelle ou plus ancienne. Le cadre d’analyse mis en place considĂšre la biodiversitĂ© dans ses dimensions structurelle et fonctionnelle, et il intĂšgre la question des services Ă©cosystĂ©miques. L’attention est ainsi plus particuliĂšrement portĂ©e sur des travaux qui documentent la mise en Ă©vidence des risques et des effets dans des conditions environnementales rĂ©alistes, et Ă  des niveaux d’organisation biologique (ex. individu, population, communautĂ©, Ă©cosystĂšme) susceptibles de faciliter le lien Ă  Ă©tablir avec la biodiversitĂ© ainsi qu’avec les fonctions et services Ă©cosystĂ©miques
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